Histoire 1412

et bien les hommes parlons en,le dégingandé sirote son verre d’ alcool,il ne veut pas se montrer , son audace le surprend que vient il faire ici dans cette ménagerie, quelle mouche l’ a piqué ?
Le grand malabar se pavane il se croit au cirque, il attend son public avec impatience pour exhiber ses muscles et en découdre avec ceux qui veulent l’ affronter. Caché à l’ ombre d’ un jacaranda le maigrichon ne se décide pas, il voudrait prouver que sa petite taille peut le servir grace à sa (…)

Le bruit était tellement fort que les têtes semblaient exploser, c’était
inhumain ou plutôt, comment dire .. ;inanimal ! Les yeux sortaient des orbites, les langues pendaient, les crocs étaient prêts à déchiqueter, les griffes sorties, les poils hérissés...Les bêtes se jetaient contre les clôtures ...bientôt elles cédèrent et elles se mirent à fuir, n’importe où
en hurlant ,plus fort que le tonnerre, et que les trombes d’eau qui les arrosaient.. ;où étaient les hommes ?

Cette atmosphère était terrible aucun bruit, plus personne ne bougeait. Jad-bal-ja avait déserté depuis des années venait-il pour reprendre possession des lieux ? Dans ce cas, c’était la pire des nouvelle pour les animaux.
Les gouttes qui ruisselaient sur les murs de la cage des gorilles semblaient aux yeux de tous être un signal d’alerte. Allait-il tuer l’un des nôtres ? C’est la question que tous se posaient ici, y avait-il quelqu’un pour nous permettre d’éviter le pire ?
D’un coup les (…)

Depuis fin juin, je bossais dans ce parc. On était maintenant au mois d’aout et la chaleur me tombait dessus comme une chape de plomb. J’avais beau vendre des glaces et des boissons fraîches, le ronronnement et le souffle chaud des réfrigérateurs ne faisaient qu’accentuer cette sensation de torpeur. Un enfant s’approcha et me commanda un Ice tea.
"Tu as entendu tout à l’heure le bruit ? C’était quoi, Monsieur ?
– C’était le lion, des fois il râle parce qu’il fait trop chaud !
– Moi j’ai (…)

Il était là. Ça ne pouvait être que lui ! Se glissant dans les ombrages des arbres, se faufilant entre les cages des animaux. Tous le ressentaient, et le soleil de plomb exacerbait ce sentiment d’angoisse et d’incertitude. Où est-il ? Que veut-il ? Le serpent se dressa, son corps ondula, et sa tête se tourna lentement. Il avait dû le voir, car son corps élancé se relâcha d’un coup pour s’enrouler au plus vite en une boule compacte et figée. Pas un bruit, pas un souffle, juste ce sentiment (…)