J’assume et je persiste
David Diop

Prologue

Je sais, j’ai compris, je n’aurais pas dû. Dans le monde d’avant, je n’aurais pas osé, mais dans le monde d’aujourd’hui, par la vérité de Dieu, je me suis permis l’impensable. Aucune voix ne s’est élevée dans ma tête pour me l’interdire : la voix de mes ancêtres, celles de mes parents se sont tues quand j’ai pensé faire ce que j’ai fini par faire. Je sais maintenant, je te jure que j’ai tout compris quand j’ai pensé que je pouvais tout penser. C’est venu comme ça sans s’annoncer, ça m’est tombé sur la tête brutalement comme un gros grain de guerre du ciel métallique, le jour où Mademba Diop est mort.

J’assume et je persiste
Verdo

vint la liberté

Il y avait bien un monde d’avant, un monde ou tout était réglementé , figé, rangé, établis par les siècles passés et sans soucis du lendemain. La liberté celle que nous revendiquons de nos jours était réduite à sa plus simple expression. Dans cet ancien monde les gens vivaient heureux se satisfaisant des champs de créativité qu’il leurs étaient offerts. Il était grandement temps que l’esprit curieux et conquérant puisse s’épanouir et le jour ou le maitre Mademba Diop est mort, les contraintes cessèrent. Chacun pensa que les oppressions qui rythmaient la vie de chacun étaient finies. Un vent nouveau soufflait, chacun voulait croire aux nouvelles possibilités que l’imagination tentait de percevoir et qui s’amplifierait au fur et à mesure que les cerveaux ’se frotteraient’ les uns aux autres.

J’assume et je persiste
Prisc_lgrs

Perdu dans la matrice

Comme des couleurs obscures qui sortaient tout droit d’idées les plus sombres et les plus éclairées à la fois, comme des pensées complexes sur l’avenir du monde croisant, subrepticement, la lueur d’un petit jour. Tout était clair désormais. Tout les éléments qui m’entouraient se connectaient les uns aux autres formant une matrice de lumière. La liberté totale, de mouvements, de pensées, de vie, de mort...

Et je me mis à marcher, droit devant, sûr de moi, en suivant ces lumières qui se connectaient au fur et à mesure que j’avançais, ressentant les mouvements de ceux qui m’entouraient, qui semblaient me comprendre, qui semblaient être moi, qui voulaient être moi... Ils m’entouraient, me serraient, trop près !

Et soudain, un cri, net, cassant vint me sortir de mon halo de pensées. Et, revenant peu à peu à la réalité, je vis son corps, gisant à mes pieds et elle, me suppliant du regard de l’aider. Mais qu’avais-je fais ?

J’assume et je persiste
Blandine

Ce que je suis

Étais - je réellement celui que je pensais ?
Toute ma vie j’avais vécu dans le respect du vivant. J’aimais par dessus tout errer sans pensées dans la nature, me laissant porter par le bruissement du vent, encouragé par les cris de mes amis. Partager, jouer, aimer l’humain au delà de tout. rien ni personne ne pouvait blesser les enfants que nous étions, chacun protecteur de l’autre, près à en découdre s’il le fallait.

Et me voici maintenant, face à elle, dans la toute puissance face à la vie ou à la mort. Face à sa vie, à sa mort, à ma vie et à ce qu’elle deviendra.
Suis-je un monstre, près à tuer quelle qu’en soit la raison ? Ou reste-t-il un soupçon d’humanité en ce corps habité par la mort ?

Le monde s’est engagé pour moi, il a signé pour moi et je lui dois d’obéir... mais à quel prix ?
Le sacrifice d’une vie humaine, d’un ennemi potentiel inconnu mais semblable à moi ?Le sacrifice de mon ressentiment, de mon être même par ce qu’il va porter le restant de sa vie ?

J’assume et je persiste
science-fiction

La rédemption

"To be or not to be" ? Tuer ou être tué ? Est-ce trop tard pour réfléchir à tout ça ? Puis-je encore me demander ce qui se serait passé si je ne l’avais pas fait ? Comment cela est-il arrivé ? Comment cela a-t-il pu arriver ? Dieu me pardonnera-t-il ?
Je sens déjà le poids de la mort sur mes épaules et le gouffre de l’Enfer s’ouvrir à mes pieds. La mort appuie plus fort sur mes épaules, elle se hisse sur mon dos pour m’enfoncer davantage dans les flammes de Lucifer où je porterai à jamais ma faute et mes péchés, inlassablement, comme Sisyphe et son rocher.
J’étouffe ! L’air est comprimé dans ma poitrine et écrase mon coeur, serré dans un étau.
Le besoin de survie peut-il justifier un acte abominable ?
Oui ! Je veux vivre ! Et même si je suis le pire criminel de tous les temps, je me battrais jusqu’au bout pour garder une parcelle de souffle vital dans mes entrailles ! Lucifer ! Je te rejoindrai quand il le faudra mais je veux continuer à avancer sur le chemin que j’ai tracé. Tant pis pour la rédemption ! Je pointe mon majeur dressé vers le ciel ! Je suis un salaud !

J’assume et je persiste
Vero

courage

En fin de compte l’important c’est d’être soi, assumer ses actions, quelles qu’en soient les conséquences.Ne pas regretter ou si peu, d’autres s’en chargeront toujours pour vous.L’impensable est dérangeant, la vérité est propre à chacun. Au diable les bonnes décisions, j’assume et je persiste.

J’assume et je persiste
Verdo

vint la liberté

Il y avait bien un monde d’avant, un monde ou tout était réglementé , figé, rangé, établis par les siècles passés et sans soucis du lendemain. La liberté celle que nous revendiquons de nos jours était réduite à sa plus simple expression. Dans cet ancien monde les gens vivaient heureux se satisfaisant des champs de créativité qu’il leurs étaient offerts. Il était grandement temps que l’esprit curieux et conquérant puisse s’épanouir et le jour ou le maitre Mademba Diop est mort, les contraintes cessèrent. Chacun pensa que les oppressions qui rythmaient la vie de chacun étaient finies. Un vent nouveau soufflait, chacun voulait croire aux nouvelles possibilités que l’imagination tentait de percevoir et qui s’amplifierait au fur et à mesure que les cerveaux ’se frotteraient’ les uns aux autres.

J’assume et je persiste
Prisc_lgrs

Perdu dans la matrice

Comme des couleurs obscures qui sortaient tout droit d’idées les plus sombres et les plus éclairées à la fois, comme des pensées complexes sur l’avenir du monde croisant, subrepticement, la lueur d’un petit jour. Tout était clair désormais. Tout les éléments qui m’entouraient se connectaient les uns aux autres formant une matrice de lumière. La liberté totale, de mouvements, de pensées, de vie, de mort...

Et je me mis à marcher, droit devant, sûr de moi, en suivant ces lumières qui se connectaient au fur et à mesure que j’avançais, ressentant les mouvements de ceux qui m’entouraient, qui semblaient me comprendre, qui semblaient être moi, qui voulaient être moi... Ils m’entouraient, me serraient, trop près !

Et soudain, un cri, net, cassant vint me sortir de mon halo de pensées. Et, revenant peu à peu à la réalité, je vis son corps, gisant à mes pieds et elle, me suppliant du regard de l’aider. Mais qu’avais-je fais ?

J’assume et je persiste
Blandine

Ce que je suis

Étais - je réellement celui que je pensais ?
Toute ma vie j’avais vécu dans le respect du vivant. J’aimais par dessus tout errer sans pensées dans la nature, me laissant porter par le bruissement du vent, encouragé par les cris de mes amis. Partager, jouer, aimer l’humain au delà de tout. rien ni personne ne pouvait blesser les enfants que nous étions, chacun protecteur de l’autre, près à en découdre s’il le fallait.

Et me voici maintenant, face à elle, dans la toute puissance face à la vie ou à la mort. Face à sa vie, à sa mort, à ma vie et à ce qu’elle deviendra.
Suis-je un monstre, près à tuer quelle qu’en soit la raison ? Ou reste-t-il un soupçon d’humanité en ce corps habité par la mort ?

Le monde s’est engagé pour moi, il a signé pour moi et je lui dois d’obéir... mais à quel prix ?
Le sacrifice d’une vie humaine, d’un ennemi potentiel inconnu mais semblable à moi ?Le sacrifice de mon ressentiment, de mon être même par ce qu’il va porter le restant de sa vie ?

J’assume et je persiste
science-fiction

La rédemption

"To be or not to be" ? Tuer ou être tué ? Est-ce trop tard pour réfléchir à tout ça ? Puis-je encore me demander ce qui se serait passé si je ne l’avais pas fait ? Comment cela est-il arrivé ? Comment cela a-t-il pu arriver ? Dieu me pardonnera-t-il ?
Je sens déjà le poids de la mort sur mes épaules et le gouffre de l’Enfer s’ouvrir à mes pieds. La mort appuie plus fort sur mes épaules, elle se hisse sur mon dos pour m’enfoncer davantage dans les flammes de Lucifer où je porterai à jamais ma faute et mes péchés, inlassablement, comme Sisyphe et son rocher.
J’étouffe ! L’air est comprimé dans ma poitrine et écrase mon coeur, serré dans un étau.
Le besoin de survie peut-il justifier un acte abominable ?
Oui ! Je veux vivre ! Et même si je suis le pire criminel de tous les temps, je me battrais jusqu’au bout pour garder une parcelle de souffle vital dans mes entrailles ! Lucifer ! Je te rejoindrai quand il le faudra mais je veux continuer à avancer sur le chemin que j’ai tracé. Tant pis pour la rédemption ! Je pointe mon majeur dressé vers le ciel ! Je suis un salaud !

J’assume et je persiste
Vero

courage

En fin de compte l’important c’est d’être soi, assumer ses actions, quelles qu’en soient les conséquences.Ne pas regretter ou si peu, d’autres s’en chargeront toujours pour vous.L’impensable est dérangeant, la vérité est propre à chacun. Au diable les bonnes décisions, j’assume et je persiste.