Elle vient. Elle chante. elle danse. Non, rien, je ne veux rien. Mon Poisson, peut-être. Peut-être mon Poisson. Elle l’appelle. La nuit parfois, aussi. Poisson part toujours. Il dit "toi", "depuis longtemps, la première image". Surtout la nuit. Le jour tout est beaucoup plus confus, peuplé. Hurlements de moteurs. Devant, derrière. Nantes, et puis back Nantes. Le vert de l’enfance de Poisson, le Jura, les cris, les trahisons. L’espoir, obligatoire pour ne pas mourir.Poisson poissonne. Elle vient. Elle comprend, très lentement, très lentement. Alors seulement, elle vient et devient clown. La Clown et le Poisson.
Prologue
Vous marchez. Vous marchez tranquillement dans la rue. Devant vous et derrière vous des hurlements de moteurs. Vous suivez votre chemin. Vous ne dites rien à personne. Vous fixez le sol pour ne pas croiser un regard. Vous sentez tout bouger autour. Mais. Vous continuez. A. Marcher. Droit devant. Les yeux bien au sol pour pas que… Et là. Subitement.
Sors soleil sors : la Clown et le Poisson
La rencontre
Elle savait. Il n’y a pas de hasard. Elle a toujours su. Ses nageoires difformes et ce petit nez boule. Elle a toujours su que son âme aimait rire, même plus ; qu’elle raffolait rire. L’humour, obligatoire pour ne pas mourir. Plus que la politesse du désespoir. Sa condition existentielle : nager comme un poisson, porté par la fluidité du mouvement, suivant le courant comme un sage taoïste et rire, rire de tout, car tout est risible. Rire comme une clown qui n’est pas dupe d’elle-même. Rire de soi, de sa vulnérabilité, de ses manques, de ses complexes, magnifiant ses défauts dans un acte poétique et sublimant la raideur des écailles pour révéler tout leur éclat. Elle compris alors que l’homme est beau là où il croit défaillir. Et cette rencontre la soulage plus que tout. Savoir que le poisson peut devenir clown et que le clown peut redevenir poisson. Passer de la clairvoyance à l’innocence, et surtout reconnaitre la bonté de son âme.Cet endroit paisible où rien ne bouge et tout passe comme les nuages. Elle peut enfin respirer.
Agonie
Il était allongé sur le sol humide, baignant dans un liquide que je n’osait pas identifier, il semblait avoir mal et le criait.
Le bruit de moteur s’éloignait en rugissant.
Le peu de gens passaient, faisant mine de ne rien voir. les pas rapides et précipités. un silence lourd régnait dans cette rue pourtant très animées d’habitude.
Je n’osait pas m’approcher et en même temps attirée comme un aimant, je tendait l’oreille à l’affut d’un signe qui m’aurait aidé à passer à l’acte.
il criait moins déjà et semblait chercher à calmer la douleur ou l’angoisse en respirant moins fort.
Des mouvements lents donnaient le signe d’un apaisement.
Soudain il eu un soubresaut et un grand soupir.
il avait le poil terne et le museau relâché, qui laissait entrevoir ses dents pointues qui n’intimiderons plus personne désormais.
Ainsi, je continue...
Marchant, droit vers le soleil, vous avancez à travers la ville. Vous voyez des espaces. Des rues. Des feux. Et là, subitement, vous passez au milieu de la route et continuez à marcher au cœur de la chaussée. Vous réalisez que pour certains, il n’existe que des trottoirs et des passages piétons. Vous remarquez que vous marchez en dehors des espaces prévus et que ça a du bon.
Le rêve de l’hôte
Marcher hors des sentiers battus à perpétuité. Ma décision est prise. A partir de cette heure, je ne sais plus grand chose. Si ce n’est que le chemin continuera sans moi.
Le chemin de l’hôte.
Sors soleil sors : la Clown et le Poisson
Elle vient. Elle chante. elle danse. Non, rien, je ne veux rien. Mon Poisson, peut-être. Peut-être mon Poisson. Elle l’appelle. La nuit parfois, aussi. Poisson part toujours. Il dit "toi", "depuis longtemps, la première image". Surtout la nuit. Le jour tout est beaucoup plus confus, peuplé. Hurlements de moteurs. Devant, derrière. Nantes, et puis back Nantes. Le vert de l’enfance de Poisson, le Jura, les cris, les trahisons. L’espoir, obligatoire pour ne pas mourir.Poisson poissonne. Elle vient. Elle comprend, très lentement, très lentement. Alors seulement, elle vient et devient clown. La Clown et le Poisson.
La rencontre
Elle savait. Il n’y a pas de hasard. Elle a toujours su. Ses nageoires difformes et ce petit nez boule. Elle a toujours su que son âme aimait rire, même plus ; qu’elle raffolait rire. L’humour, obligatoire pour ne pas mourir. Plus que la politesse du désespoir. Sa condition existentielle : nager comme un poisson, porté par la fluidité du mouvement, suivant le courant comme un sage taoïste et rire, rire de tout, car tout est risible. Rire comme une clown qui n’est pas dupe d’elle-même. Rire de soi, de sa vulnérabilité, de ses manques, de ses complexes, magnifiant ses défauts dans un acte poétique et sublimant la raideur des écailles pour révéler tout leur éclat. Elle compris alors que l’homme est beau là où il croit défaillir. Et cette rencontre la soulage plus que tout. Savoir que le poisson peut devenir clown et que le clown peut redevenir poisson. Passer de la clairvoyance à l’innocence, et surtout reconnaitre la bonté de son âme.Cet endroit paisible où rien ne bouge et tout passe comme les nuages. Elle peut enfin respirer.
Agonie
Il était allongé sur le sol humide, baignant dans un liquide que je n’osait pas identifier, il semblait avoir mal et le criait.
Le bruit de moteur s’éloignait en rugissant.
Le peu de gens passaient, faisant mine de ne rien voir. les pas rapides et précipités. un silence lourd régnait dans cette rue pourtant très animées d’habitude.
Je n’osait pas m’approcher et en même temps attirée comme un aimant, je tendait l’oreille à l’affut d’un signe qui m’aurait aidé à passer à l’acte.
il criait moins déjà et semblait chercher à calmer la douleur ou l’angoisse en respirant moins fort.
Des mouvements lents donnaient le signe d’un apaisement.
Soudain il eu un soubresaut et un grand soupir.
il avait le poil terne et le museau relâché, qui laissait entrevoir ses dents pointues qui n’intimiderons plus personne désormais.
Ainsi, je continue...
Marchant, droit vers le soleil, vous avancez à travers la ville. Vous voyez des espaces. Des rues. Des feux. Et là, subitement, vous passez au milieu de la route et continuez à marcher au cœur de la chaussée. Vous réalisez que pour certains, il n’existe que des trottoirs et des passages piétons. Vous remarquez que vous marchez en dehors des espaces prévus et que ça a du bon.
Le rêve de l’hôte
Marcher hors des sentiers battus à perpétuité. Ma décision est prise. A partir de cette heure, je ne sais plus grand chose. Si ce n’est que le chemin continuera sans moi.
Le chemin de l’hôte.